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Comment ne pas devenir écrivain voyageur

C'est dimanche et il paraît qu'il fait beau quelque part. J'ai donc profité du calme dominical de la pluie pour tenter d'éliminer une de mes piles à lire.

Grand bien m'a pris car j'ai fait un sacré voyage depuis la couette. Je suis partie sur l'archipel d'Okinawa pour terminer mon second roman tout en finançant mon séjour en travaillant dans un restaurant de nouilles et un bar. Mais le shingata s'est pointé et j'ai décidé de repartir sur la terre ferme pour un périple à vélo de Tokyo à Kobe.

Malheureusement, j'avais décidé de mettre un terme à mon périple car devenir écrivain voyageur est difficile. J'ai donc voulu boucler la boucle en repartant à Naha dans l'archipel pour revoir mes connaissances et voisins pour un dernier tour de piste.

Merci Adrien Blouet pour m'avoir offert un tel voyage. J'en garde le goût du habu-shu, l'odeur du marché de poissons, la quiétude des temples sur le chemin, l'humidité de la forêt, et la moiteur des îles, le bleu turquoise de l'eau, la promiscuité des pensions, les kombinis, les mœurs et coutumes des okinawaiens, la plume de Medoruma Shun, la difficulté à être étranger en voyage, le courage de vouloir être un étranger de souche, à saisir l'Histoire, à devenir quelqu'un comme un écrivain voyageur. Ce fut un très beau voyage de vous lire.

Comment ne pas devenir écrivain voyageur de Adrien Blouët

Editions Noir sur Blanc.



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